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Par bruno 49 le 14 Juillet 2018 à 13:50
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La ville doit son nom à l'hermite Saint Cyprien, qui vers l'an 620 s'installe dans une grotte
au-dessus du village actuel.
Les miracles survenus en son tombeau entraînent la création d'une communauté monastique.
Le village est niché dans la vallée du Bélingou, près de la dordogne.
Elle doit sa renommée au saint suaire qui a drainé pendant plus de 7 siècles nombreuses foules de pélerins.
Mais la science en 1934 est venue contredire des siècles de dévotion et de miracles.
Le linge de Cadouin n'est pas celui qui a entouré la tête de Jésus au tombeau, ce n'est pas le saint suaire. Ce tissu de lin et de soie n'est qu'un linge médiéval.
Une étude approfondie permet au P. Francez d'établir que le suaire est une étole du temps des Fatimites (969-1171)
Il est certain que l'étole a été tissé en Egypte, peur être dans le même atelier que ce que l'on prenait jadis à Apt pour un voile de Sainte Anne la mère de la vierge.
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l'église abbatiale fondée en 1154.
Eglise romane de trois nefs avec quatre travées.
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A l'initiative de Robert d'Arbrissel, Géraud de Salles fonde officiellement l'abbaye de Cadouin.
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En 1154 l'église abbatiale est consacrée par l'évêque de Périgueux.
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32 stalles destinées aux moines de l'abbaye garnissent le coeur.
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Clocher, ancienne tour de défense du XIIe siècle.
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Abbaye des chanoines réguliers de l'ordre des Augustins bâti au XIe siècle.
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Le cloître gothique flamboyant fin du XVe siècle
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Les quatre galeries s'ouvrent sur le jardin par des baies en arcs brisés aux remplages flamboyants, rythmées par des contreforts.
Les 26 travées sont couvertes de voûtes sur croisées d'ogives avec liernes (Une nervure d'une voûte sur croisée d'ogives, en partant de sa clé de voûte et subdivisant ses voûtains en deux segments symétriques) et tiercerons sur les colonnes engagées.
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Le jardin
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Le pêché et la peur
La porte du crucifix c'est l'enfer.
Par cette porte on passe du cloître au commun, du sacré au profane.
La crucifixion est représentée sur le tympan, et le jugement dernier sur le linteau et les piedroits. Saint Michel l'archange peseur d'âmes est représenté plusieurs fois terrassant le démon. Dans les feuillages courant autour des vantaux se cachent les âmes damnées qui s'accrochent aux branches.
La peur du Jugement Dernier doit maintenir les frères hors du pêché.
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Abraham et l'âme de Lazare
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Clés pendantes des voûtes.
Sur quatre vingt cinq clefs pendantes vingt et une sont seulement parvenues jusqu'à nous.
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Moine se confessant
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Le fauteuil de l'Abbé
Au dessus du trône devait se trouver la scène de la crucifixion, supportée par les chapiteaux des pilastres entourent le trône et trois
L'annonciation peinte est antérieure aux sculptures.
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Porte de l'angle nord ouest
Encadrée de pilastres composites supportant un entablement décoré de fleurons et de palmettes.
Un fronton triangulaire orné de deux griffons affronté couronne.
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Retour dans le village.
Halle du XVe siècle
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Place de l'abbaye
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Porte Saint Louis
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2 commentaires -
Par bruno 49 le 10 Juillet 2018 à 11:30
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Le village porte le nom d'Amand, un ermite d'origine limousine qui vivait au VIe siècle.
Située au coeur d'une vallée verdoyante au coule le coly.
Ce petit village est classé plus beau village de France.
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Le premier sanctuaire date du 6ème siècle, construit sur le tombeau de "Saint Amant" venu ici évangéliser la région avec Saint Cyprien et Saint Sour.
Visitez bien entendu*
L'église abbatiale.
Classé monument historique
Construction début XIIe , achèvement début XIIIe siècles.
Cette église est devenus une forteresse au cours des guerres anglaises.
Considérée comme la plus belle église fortifiée du Périgord.
Clocher - porche
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Remparts
Ses défenses élaborées lui on permis de résister en 1515 aux soldats de sénéchal du Périgord Bertrand d'Estissac.
"le sénéchal du périgord est le sénéchal de trois sénéchaussées, celles de Périgeux, de Sarlat et de Bergerac"
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La nef
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Coeur et croisé du transept
Coupole sur pendentif, mode de voûtement fréquent en Périgird
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Chapelle sud.
Galerie sur colonnettes permettait de communiquer avec le dortoir et le cloître supérieur.
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En pleine restauration de la toiture en lauze.
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Le clocher - porche.
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Porte de Salignac.
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L'ancien presbytère.
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Le pigeonnier.
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Le vieil hôpital
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Les maisons périgourdines.
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Par bruno 49 le 5 Juillet 2018 à 12:13
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Le nom de Milandes désignait au moyen âge une contrée boisée, située entre les fiefs de Castelnaud et Berbiguières que possèdent alors les Caumont.
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- Construit en 1489 par François de Caumont seigneur de Castelnaud à l'initiative de son épouse
Claude de Cardaillac, elle restera leur demeure principale jusqu'en 1535.
- Jacques Nompar de Caumont y vécu jusqu'en 1652.
A son décès les Milandes perdent leur dernier seigneur.
Le château est alors plus ou moins abandonné jusqu'à la révolution.
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en 1890 le château est vendu aux enchères à Mr Tournier.
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Après la révolution les Milandes sont vendues aux enchères comme bien national.
Maitre Bonnet en devient alors le nouveau propriétaire.
Au XIX un incendie se déclare suite à la négligence des propriétaires.
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En 1900 racheté par un riche industriel, Auguste Claverie.
Alors commence une restauration qui durera de 1900 à 1908.
Il fait rajouté de nouveaux éléments de style néo gothique et Renaissance et
un jardin à la française.
- A sa mort la veuve vend le château.
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1932 le docteur Malès Médecin généraliste du paquebot Normandie achète la propriété.
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Joséphine Baker tombe sous le charme de cette superbe propriété.
Elle loue le château au docteur Malès à partir de 1937 et l'achète dix ans plus tard avec
son nouveau mari Jo Bouillon.
Elle y fait installer l'eau courante, l'électricité et le chauffage central.
1964 à cause de gros problèmes financiers, le château est mis en vente aux enchères.
1968 il sera vendu au dixième de sa valeur.
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Août 2001 le château est racheté par Henry et Claude Labarre.
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Magnifique jardin à la Française
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Spectacle de rapaces au pied du château.
Faucon
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Petit duc à face blanche.
Vit en afrique du sud.
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Hibou grand duc
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Le château ce visite, toute la vie de la meneuse de revue Joséphine Baker y est retracé, costumes de scène, photos de famille etc..
Une visite très intéressante, mais la prise de photos y est interdite.
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Par bruno 49 le 3 Juillet 2018 à 20:10
Appelée aussi Bories - Gariottes - Cazelle - Capitelles
Elles sont situées à mi-chemin entre Sarlat et les Eyzies, àau lieu dit Capalmas à
Saint André d'Allas
Elles furent une propriété rurale des bénédictins de Sarlat jusqu'au milieu
du XVe siècle.
Au XVIIIe et XIXe siècle elles servirent d'ateliers artisanaux.
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Elles font désormais partie d'une petite ferme de 15 hectares.
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Les cabanes étaient de véritables habitations pour les hommes qui travaillaient les champs et élevaient des animaux.
La ferme et son porche date de 1841.
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Les oies
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Adorables petites maisons en pierres sèches
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Magnifique voûte d'encorbellement.
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La technique de construction.
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Par bruno 49 le 3 Juillet 2018 à 18:20
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Un des plus beaux villages de France
Castelnaud la Chapelle surplombe le confluent entre la Dordogne et le Céou.
Pour y accéder au château, partir du village et affronter la belle rudesse des ruelles en admirant ce patrimoine exceptionnel.
le château se situe à 300 mètres de haut.
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Le château reconstruit au cours du XIIIe siècle.
Classé monument historique en 1966
Cette forteresse est une des principales puissances du Périgord
Une rivalité se fait avec le château de Beynac son voisin et ennemi.
En 1337 La guerre de cent ans éclate.
Le seigneur d'alors Nompar de Caumont soutient les anglais,
alors que le seigneur de Beynac est favorable au français.
En un peu plus d'un siècle, le château changera sept fois de camp.
En 1442 les français l'emportent définitivement après un siège de trois semaines
ordonné par le roi Charles VII dit "le Victorieux" ou " le Bien Servi"
Le conflit terminé les Caumont reprennent le château et le reconstruise. Si ajoute
deux tours semi-circulaires percées de canonnières. On construit un pont-levis et une nouvelle barbacane "Petit ouvrage de fortification avancé"
Un vaste corps de logis est construit à coté du donjon.
En 1520 une tour d'artillerie est construite.
Les Caumonts le protestantisme.
Le Capitaine Geoffroy de Vivans né au château défend la place
et s'emploie à combattre les Catholiques.
Le château ne sera jamais assiégé pendant les guerres de religion.
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Abandonné à la révolution, la végétation envahit les lieux.
Castelnaud sert de Carrière de pierres au XIXe siècle.
Heureusement classé aux monuments historique en 1966 l'empêche de tomber en ruine
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Du haut de ses remparts, un magnifique panorama s'offre à vous.
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Tour d'artillerie
Les voûtes en coupole des trois étages de tir sont percées en leur centre
d'une trappe carrée permettant de monter et de descendre des munitions
et les pièces d'artillerie.
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Orgue de 14 canons du XVIe siècle.
Cette arme est capable de balayer un large secteur du champ de bataille
avec des balles de plomb.
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Equipement d'un cavalier et de sa monture.
L'armure de plates protège complètement des coups tandis que plusieurs pièces d'armure , appelées "bardes" couvrent les parties vitales du cheval.
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Salle basse du donjon
Collection d'arbalètes
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Salle Haute du Donjon
Collection de meubles du XIV et XVe siècles
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Armure du début du XVIe siècle
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La cuisine.
La voûte et le dallage ont été restaurés d'après des fragments restés en place.
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